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 souvent nous mourons de ne rien oser ft. lemon

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Luna
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MessageSujet: souvent nous mourons de ne rien oser ft. lemon   souvent nous mourons de ne rien oser ft. lemon EmptyDim 3 Juil - 0:12

souvent nous mourons de ne rien oser
&
Lemon Aria
Le soleil déclinait doucement, et elle était seule. Agamemnon était occupé à défaire sa valise, et sans doute la sienne en passant, et évidemment, elle n'avait pas osé le déranger. Pas osé réclamer, pas osé se mettre en avant, faire l'égoïste. Même si c'était pour lui qu'elle était venue, et qu'elle se sentait totalement dépaysée. Elle avait tenté de gommer ce trouble en visitant la maison, en observant les autres s'installer joyeusement, comme si de rien n'était. Comme si rien ne changeait pour eux, comme si rien ne les bouleversait.

Mais Aria, ou plutôt Luna ici, avait besoin de temps pour assimiler. De temps pour que ce village, cette nouvelle vie, même l'espace de quelques jours, quelques semaines, dieu que ça lui semblait long, devienne habituel. L'endroit, les habitants, l'atmosphère. La vue de cette forêt depuis les fenêtres, de la falaise non loin, et surtout de ce parc de jeu. Il est tout vieux, tout rouillé.

Elle avait évidemment pris un livre avec elle, seul refuge contre la solitude, un monde immergé, loin du temps. Et elle s'était approché du terrain sablonneux, où des herbes folles repoussaient, puisque personne ne semblait le fouler, personne ne semblait se soucier d'un endroit où des souvenirs d'enfants résonnaient dans le lointain. Elle effleura une balançoire sur ressort, la fit aller d'avant en arrière doucement, et elle grinça horriblement. Même constat pour la roue et le tape-cul. Ne restait que le toboggan et la balançoire de bois, qui ne semblait pas trop pourri puisqu'il supporta son poids. Et livre sur les genoux, ses doigts enserrèrent doucement la corde rêche, tandis que les autres effleuraient la couverture où un dragon blanc la fixait de son oeil émeraude.

Elle s'apprêtait à se plonger dans l'aventure quand elle entendit un halètement. Et relevant brusquement la tête, elle se trouva nez à nez avec un chien orange, ce qui la surprit au point de manquer la faire tomber en arrière. Mais l'animal ne semblait pas dangereux, pas hostile, puisqu'il entreprit de renifler le bouquin et ses doigts, de sa truffe humide, et le voilà qui agite joyeusement la queue. Luna avait serré le livre contre elle, avant d'avancer une main pour caresser timidement la tête du chien. Manifestement, les animaux étaient autorisés ici. En même temps, elle ne voyait pas pourquoi on les aurait interdit. Alors elle grattouille gentiment le chien tout fluffy, tout plein de poils, ah sa race lui dit quelque chose, il lui semble que c'est un chien japonais.

Et puis ses doigts rencontrent le collier, elle l'attrape en voyant pendre un médaillon rond. Et à la lumière du soleil couchant, elle lit "chat" Elle rit un peu devant le ridicule de la situation. Qui appelait un chien Chat ? C'était rigolo, mais pauvre bête, quoi. Alors son rire clair et cristallin sonne, alors qu'elle caresse le menton de Chat.

« Alors tu t’appelles Chat ? Où est ton maître ?... » demande-t-elle d'une voix fluette, même si le toutou ne lui répondra pas.

Il se contente de profiter des caresses qu'elle lui offre volontiers, elle finit même par poser son livre au sol pour se consacrer entière aux papouilles de Chat, ça lui fait un bien fou de s'occuper d'un animal, comme ça, sans pression, surtout aussi mignon que ça. Parce qu'elle ne se permettrait jamais ça avec quiconque, presque pas même ses parents, surtout pas Agamemnon, surtout pas un/e inconnu/e...

Mais les animaux, c'est différents, ils ne parlent pas, ne vous jugent pas, ils vous regardent et vous aiment tout de suite, alors c'est si simple de leur parler, de les aimer aussi, de les cajoler.
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Lemon
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MessageSujet: Re: souvent nous mourons de ne rien oser ft. lemon   souvent nous mourons de ne rien oser ft. lemon EmptyDim 3 Juil - 3:03

ft. ...

ft. ...

Souvent nous mourons de ne rien oser


Lemon avait eu droit à son lot de recommandation en achetant un shiba inu.
Lui faire faire de longues promenades, avoir de la patience, leur tendance à s'enfuir... Il savait tout ça. Aussi, il n'avait jamais tenté le Diable en promenant Chat sans laisse dans Cardiff. Mais ici, y avait-il vraiment du danger ? De toute manière, danger ou non, Lemon ne pouvait faire autrement qu'attacher Chat pour le faire promener, considérant qu'il ne voulait plus sortir.

Mais ce soir là, la balade coïncidait avec la seule chose qui n'avait pas changé avec le voyage : le quart d'heure de folie de Chat. Et il avait été assez naïf pour croire qu'il pouvait l'attacher sur le pas de la porte … Un éclair orange avait traversé le nord avant même que Lemon ne puisse comprendre la situation. Il était resté planté quelques instants, stupide, la laisse à la main, regardant Chat s'éloigner, avant de réagir.

Faire preuve d'autorité sévère n'était pas recommandé avec les shiba inu, il le savait, mais que pouvait-il faire à part le poursuivre en hurlant son nom ? Chose qui d'ailleurs, semblait ravir la bête, qui s’arrêtait parfois, penché vers lui, croupion s'agitant avant de repartir.
Il disparaissait tout à fait parfois. Lemon commençait à s'inquiéter, puis apercevait le bout de son museau dépasser de derrière une cachette avec soulagement. Lorsqu'il rentrait dans un cercle de dix mètres, Chat fuyait à nouveau, et lui reprenait sa course.  
Considérée la peur qu'avait Chat de la forêt, il n'irait pas s'y perdre. De toute manière, il n'allait pas pas dans sa direction. Bien heureusement, car le soleil se couchait, et la forêt était grande … Grande, et terriblement inquiétante. Lemon osait à peine s'y aventurer de jour, il ne voulait même pas songer à y aller la nuit. Même si il n'aurait pas hésité longtemps à se lancer à sa recherche...

Malgré son souffle court, il se sentait plus heureux qu'il ne l'avait été depuis un moment. Courir ainsi, ici, lui rappelait son enfance. Et voir Chat faire le fou des temps plus heureux, qui lui semblaient remonter à une autre vie.
Peut-être que Chat s'habituait enfin à la vie ici. Peut-être qu'il allait cesser de pleurer sur le lit, de se laisser traîner durant les promenades, et de grogner sans raison au vide ? Certaines choses auraient pu aider Lemon à se sentir mieux ici. Un retour à la normal pour son chien était l'une d'elle.

Il eut envie de s'arrêter quelques instants, pour goûter au soleil de fin de journée sur sa peau, à la brise chaude, à cette sensation de bien être total qu'il ne goûtait quasiment plus. Mais Chat avait encore disparu, et il ne pouvait se permettre de le laisser mettre trop de distance entre eux. Alors, il reprit sa course, avec un soupir amusé.

Il lui fallu un moment pour retrouver la trace de Chat. Il n'était encore jamais venu dans cette partie du village, bien qu'il la reconnaissait pour l'avoir traversée lors de son premier jour ici. Nul museau roux n'était en vue, mais en se concentrant bien, il lui semblait l'entendre haleter. Il ne devait pas être bien loin, sûrement juste après ce--
Chat était bien là. Si son endurance avait baissée avec la vie citadine, son ouïe était toujours aussi bonne. Mais cette fois, il n'eut pas l'étincelle de soulagement qu'il avait ressenti à chaque fois qu'il avait repéré son ninja de chien. Il s'était arrêté de courir, et se laisser flatter par une inconnue, lui qui était pourtant si timide.

Une aire de jeu. Chat. Cette fille.
La scène était familière. Familière au point d'en être douloureuse. Il devenait fou. Comme l'autre jour, lorsqu'il avait cru apercevoir un ours en peluche géant lui faire signe entre les arbres de la forêt.
Une air de jeu. Chat. Cette fille. Et la lumière qui faisait naître des paillettes d'or et des reflets de feu dans sa chevelure dorée. Tel Icare, il ne put se résoudre à être raisonnable, et tendit sa main vers ce petit soleil...  Mais ne parvint pas à son but Chat jappa avant, le faisant se rétracter vivement, et l'inconnue se retourner.

Il aurait été difficile de dire qui était le plus étonnée. Cette fille de le voir se tenir comme une ombre derrière elle, ou lui, de la voir si réelle. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était rapproché autant. L'odeur de citron lui faisait tourner la tête, et l'or de ses cheveux l'éblouissait.
Il n'était pas fou. Elle existait. Mais cela ne le soulagea pas. Elle lui ressemblait tellement ... Ou alors était-ce l'endroit  et le moment qui lui faisait croire ça ? Peu importe. Chat avait sûrement été troublé lui aussi. Sinon, il ne serait jamais venu.

Il aurait du sourire, lui dire quelque chose, s'excuser de s'être glissé aussi silencieusement derrière elle … Etre le Abel d'après l'accident, celui qui portait le masque.
Mais rien ne vient. Rien, sauf le nom de Sarah, qu'il retenait à grande peine. Il pouvait mentir à ses amis, à son psy, à son reflet dans le miroir, mais pas à elle.

Il devait avoir l'air si bizarre, si triste aussi. Comme les autres villageois, comme l'ambiance de la forêt.

« Ah... Désolé … Je t'ai pris pour quelqu'un d'autre... » murmura t-il maladroitement. Comme ces mots sonnaient faux. Il ne parvenait même pas à mentir correctement. Les yeux de cette fille était bleu-gris. Ceux de Sarah étaient vert émeraude. Mais ces cheveux, ce visage … Il était certain que sa petite sœur aurait ressemblait à cette fille en grandissant. Il soutient son regard, se raccrochant à cette couleur qui la différenciait de sa petite sœur, et le ramenait à la réalité. « C'est … mon chien. Chat. »

Mais tu le sais déjà, n'est-ce pas ? manqua t-il de rajouter. Pas parce que tu l'as lu sur son collier. Parce que c'est toi qui l'a choisi. Tu n'as jamais été très douée pour donner des noms. Nemo. Chat. Lemon.

« … Tu ressembles vraiment beaucoup à quelqu'un que je connaissais. »

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